04 septembre 2009

En septembre, une opportunité de vivre vos rêves et vos projets

- Le rêve: une maison à Bahia dans cette cocoteraie.

- Le projet: sur le domaine "Baia Dourada" notre 1er programme (club-house, piscine, tennis) revente du terrain N.16, le dernier terrain disponible tout prés de la merveilleuse plage de Guaiu... une cocoteraie de 3'000 m² à 150 m de la mer.

- La réalité: le prix imbattable de 80'000 EU TTC.


- Le premier pas: contactez-nous !

Adresse mail: jc-elkaim@uol.com.br et site http://www.immobilierbresil.fr/

La face cachée de Bahia


Beaucoup de gens connaissent la "côte de la découverte" au sud de l’Etat de Bahia, berceau du Brésil. Reconnue en 1998 par l’Unesco comme patrimoine de l’humanité pour ses forêts atlantiques, la région nord du littoral est sûrement l’une des plus belles du pays, même si peu explorée. Lepetitjournal.com vous met l’eau à la bouche


Au-delà du pittoresque bac de Santa Cruz de Cabralia, tout commence par le majestueux estuaire du fleuve João de Tiba parsemé d’îles et bordé de mangroves intactes. Après Santo André, un genre de St Tropez tropical à ses tous débuts, s’égrènent sur 50 kilomètres une succession de plages dont on ne voit jamais la fin. A chaque sortie de rivière, on y trouve un village historique ou un petit port de pêche et son église. Passez d’abord par Santo Antonio, un hameau plus vieux que São Paulo et Rio de Janeiro, situé au bas d’un gigantesque Saint Antoine (le plus haut du monde nous garantit un panneau !) et de sa chapelle.
Puis, traversez Guaiu dont la plage serait d’après le Quatro Rodas, l’un des 10 trésors cachés du pays. Ensuite, ne ratez pas Mogiquiçaba (la rivière qui ressemble au serpent) avec son merveilleux quadrado, cette place typiquement bahianaise comme autrefois, recouverte de pelouse et servant de cour de récréation aux élèves de la minuscule école municipale. Avec son église blanche et rouge sur fond de rivière, ce petit village est digne d’une carte postale sortie tout droit d’un vieil album de photos. La route du littoral qui relie tous ces trésors les uns aux autres, est celle de la découverte du Brésil, d’où son nom de BA01. Elle entrouvre un écrin vert de cocoteraies d’un côté et de forêts vierges atlantiques de l’autre… Cela c’est pour le côté terre mais du côté mer, le décor est tout aussi fantastique : des plages comme aux premiers temps du Brésil et des atolls de coraux parmi les plus beaux de l’Atlantique Sud. Coroa Alta, Araripe, Itacemirim… Ce sont les fameux chaperões du Sud de Bahia, des champignons de corail de 25 mètres de haut posés sur le fond de l’océan.

Des baleines, des marlins mais aussi des diamants

Au large de ces morceaux de paradis, à seulement 45 minutes de bateau, on se retrouve facilement de juillet à octobre au milieu des baleines Jubarte (ou baleines à bosses), qui vivent en Antarctique la plus grande partie de l’année mais qui sont bien bahianaises puisqu’elles naissent là. Elles s’y accouplent et y viennent l’année suivante donner naissance à leurs baleineaux et les aguerrir avant le long voyage de retour vers l’été austral. Encore plus loin vers le large, des immenses bancs de sable amènent la chaleur des eaux tropicales de surface vers les grands fonds… Il n’en faut pas plus pour attirer les très grands poissons, les espadons et les marlins ! C’est le fameux "Royal Charlotte Bank", l’un des 3 plus grands bancs de marlins de la planète. La route spectacle continue vers le nord, devient toute droite pour traverser une plaine immense et s’arrête brutalement dans une fantastique petite ville figée dans le temps au bord d’un delta de mangroves, de plantations de cacao et de pirogues de pêcheurs. Cette ville étonnante, c’est Belmonte. Autrefois riche et puissante politiquement elle était l’un des grands ports de cacao de Bahia, où des négociants du monde entier venaient acheter les fameuses fèves. Elle a conservé quelque chose de sa grandeur passée, du temps où le cacao lui permettait des largesses : une fontaine art nouveau en fer forgé commandée à Glasgow en 1905, un phare commandé aux ateliers d’Eiffel à Paris, qui fût longtemps l’un des plus hauts d’Amérique du Sud, de magnifiques demeures du début du siècle sur de larges avenues bordées d’arbres centenaires... Belmonte avait même son aéroport dès 1920, qui sert toujours à l’aviation privée. Le clou du spectacle, c’est le fleuve Jequitinhona qui borde la ville. C’est l’un des fleuves mythiques du Brésil qui prend sa source près de Diamantina dans les Minas Gerais, et où furent découverts les premiers grains d’or et diamants. L’un des plus gros, "le grand Mongol" en est sorti de son lit.

Par Adeline DARNIL et Lisa ELKAIM
Le Petit Journal de São Paulo, Vendredi 4 Septembre 2009